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La Belle de Moscou Rouben Mamoulian (1956)
dimanche 15 décembre 2024 Grimaldi Forum, 11 h

Label « Danse et Cinéma »
en partenariat avec les Ballets de Monte-Carlo,
dans le cadre du festival « Monaco Dance Forum »

Afin d’empêcher le compositeur Pierre Borov de mettre son talent prolétarien au service d’un film capitaliste américain, les commissaires du peuple Bibikov, Ivanov et Brankov sont dépêchés à Paris pour ramener de gré ou de force le musicien. Celui-ci ne tient guère à retrouver le paradis soviétique et se confie à Steve Canfield, son producteur, qui prend à tâche d’apprivoiser les émissaires de Moscou et y réussit au-delà de toute espérance. Tout remords écarté, ils n’ont qu’une envie : faire durer leur séjour à Paris. À la longue, Moscou s’inquiète et dépêche sur place un super agent, la camarade Anna, dite Ninotchka.

Silk StockingsÉtats-Unis, 1956, couleur, 118 min., vostf.
Réalisation : Rouben Mamoulian. Scénario : Leonard Gershe, Leonard Spigelgass d’après le livret du musical Ninotchka de George S. Kaufman, Leueen MacGrath, Abe Burrows. Image : Robert Bronner. Musique originale : Cole Porter. Chorégraphies : Hermes Pan, Eugene Loring. Direction artistique : William A. Horning, Randall Duell. Décors : Edwin B. Willis, Hugh Hunt. Costumes : Helen Rose. Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Arthur Freed Productions. Avec : Fred Astaire (Steve Canfield), Cyd Charisse (Nina Yoshenko), Janis Paige (Peggy Dayton), Peter Lorre (Brankov), Jules Munshin (Bibinski), George Tobias (Vassili Markovitch), Joseph Buloff (Ivanov), Wim Sonneveld (Peter Ilyitch Boroff).

Je disposais, déclarait Rouben Mamoulian, des deux meilleurs danseurs du monde, et ce qui me passionna fut de donner à la danse une importance plus grande qu’à l’action proprement dite. […] Devenue une comédie musicale, Ninotchka a perdu une partie de l’humour cinglant de Lubitsch mais la très grande qualité de ses numéros chorégraphiques en fait une réussite. […] Réunis pour la première fois depuis Tous en scène de Vincente Minnelli, Fred Astraire et Cyd Charisse incarnent une perfection artistique dont le secret semble avoir été perdu depuis.
André Moreau, Télérama n° 1997, avril 1988, p. 110.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut

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