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Docteur Jerry et Mister Love Jerry Lewis (1963)
dimanche 25 février 2024 Cinéma de Beaulieu, 15 heures

Professeur de chimie distrait et disgracieux, Julius Kelp souffre en silence de ne pas savoir capter le cœur des jeunes filles qui peuplent ses cours. Malgré tous ses efforts, son physique ingrat, ses maladresses, sa myopie et sa voix de fausset n’inspirent qu’une vague pitié à Stella, la jolie blonde qui trône au second rang. Pour séduire la belle, Julius met au point une potion miraculeuse qui le transforme aussitôt en un redoutable séducteur, Buddy Love.

The Nutty Professor – États-Unis, 1963, couleur, 118 min., vostf.
Réalisation : Jerry Lewis. Scénario : Jerry Lewis, Bill Richmond. Image : W. Wallace Kelley. Son : Hugo Grenzbach, Charles Grenzbach. Musique originale : Walter Scharf. Direction artistique : Hal Pereira, Walter Tyler. Décors : Sam Comer, Robert R. Benton. Costumes : Edith Head, Sy Devore, Nat Wise. Montage : John Woodcock. Production : Jerry Lewis Enterprises. Avec : Jerry Lewis (le professeur Julius F. Kelp / Buddy Love), Stella Stevens (Stella Purdy), Del Moore (le docteur Hamius Warfield), Kathleen Freeman (Millie Lemmon), Howard Morris (Monsieur Kelp), Elvia Allman (Madame Kelp), Milton Frome (le docteur Leevee), Doodles Weaver (Rube), Buddy Lester (le patron du bar).

Dans sa scène de transformation, il surpasse par son usage brillant de l’ellipse tous les docteurs Jekyll qui le précèdent : en une orgie de verre brisé, d’éclaboussures multicolores et de maquillages outranciers, il fait une synthèse absolument complète de toutes les métamorphoses propres au film d’horreur. Dans sa maîtrise du gag, Lewis continue à payer sa dette, maintes fois admise, aux dessins animés (il admire beaucoup les Looney Tunes de la Warner) : il manipule l’écrasement, l’élongation, le rétrécissement de son personnage avec un mépris souverain de la vraisemblance. Après avoir, dans Ladies Man, joué le rôle de sa propre mère, il s’incarne lui-même bébé avec cette grâce mimétique qui appartient aux fous, aux animaux et aux enfants.
Robert Benayoun, France observateur, 31 octobre 1963.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut audiovisuel de Monaco.

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