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Ninotchka Ernst Lubitsch (1939)
mardi 18 mars 2025 Théâtre des Variétés, 19 h

Trois représentants de la chambre de commerce de Moscou sont envoyés à Paris pour négocier la vente des bijoux de la grande duchesse Swana, devenus propriété du gouvernement soviétique depuis la révolution. Mais ils s’habituent un peu trop vite aux charmes de la vie parisienne. Le Kremlin dépêche la rigide et impitoyable Nina Yakushova, dite « Ninotchka », pour mettre fin à leurs manigances.

États-Unis, 1939, noir et blanc, 110 min., vostf.
Réalisation : Ernst Lubitsch. Scénario : Charles Brackett, Billy Wilder, Walter Reisch d’après une histoire originale de Melchior Lengyel. Image : William Daniels, Al Lane. Son : Douglas Shearer, Conrad Kahn. Musique originale : Werner R. Heymann. Direction artistique : Cedric Gibbons, Randall Duell. Décors : Edwin B. Willis. Costumes : Adrian. Montage : Gene Ruggiero. Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Loew’s Incorporated. Avec : Greta Garbo (Ninotchka), Melvyn Douglas (le comte Léon d’Algout), Béla Lugosi (le commissaire Razinin), Felix Bressart (Buljanoff), Ina Claire (la grande duchesse Swana), Sig Ruman (Michael Simonavitch Iranoff).

C’est la rencontre d’une actrice réputée pour sa gravité et d’un cinéaste célèbre pour sa légèreté. […] Le rire est une manière de vivre. Ceux qui savent rire sont ceux qui aiment la vie, qui la savourent pour tout ce qu’elle peut réserver de bonheur, même fugitif. Lubitsch et ses collaborateurs (dont Billy Wilder et Charles Brackett) ont voulu faire de Ninotchka au premier degré, un film politique, joyeusement et subtilement anticommuniste. Mais toutes les comédies de Lubitsch traitaient déjà, et traiteront encore le même sujet : tout ce qui peut faire obstacle au bonheur, donc à la vie est condamnable ; donc sont condamnables toutes les formes de contrainte et d’oppression. C’est dit très clairement dans Ninotchka : Lubitsch n’avait pas besoin de hausser le ton pour se faire comprendre.
Dominique Rabourdin, Cinéma n° 316, avril 1985, p. V.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut et un court métrage :
Le Héron et la Cigogne de Youri Norstein (URSS, 1974, couleur, 10 min., vostf).
Le héron désire se marier avec la cigogne. La cigogne aussi. Chacun à son tour refuse les avances de l’autre.

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