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Le Village des damnés John Carpenter (1995)
mardi 29 avril 2025 Théâtre des Variétés, 19 h

Un événement inexpliqué survient dans un village des États-Unis : toute la population sombre dans un profond sommeil durant six heures. Quelques semaines plus tard sont déclarées des grossesses inexpliquées, datant toutes de cette même journée. Parmi les femmes enceintes, une jeune fille vierge, une femme stérile, une veuve éplorée qui donneront naissance en même temps à des enfants tous semblables. Les joies de la maternité laissent vite place à la terreur.

Village of the DamnedÉtats-Unis, 1994, couleur, 98 min., vostf.
Réalisation : John Carpenter. Scénario : David Himmelstein d’après le roman The Midwich Cuckoos de John Wyndham et le scénario du film Le Village des damnés de Stirling Silliphant, Wolf Rilla et George Barclay. Image : Gary B. Kibbe, William Boatman, Dusty Blauvelt, William Waldman. Musique originale : John Carpenter, Dave Davies. Décors : Rodger Maus, Barbara De Fina, Rick Brown. Direction artistique : Christa Munro. Costumes : Robin Michel Bush, Bob Bush, Barbara Hartman-Jenichen. Montage : Edward A. Warschilka. Production : Alphaville Productions, Universal Pictures. Avec : Christopher Reeve (le docteur Alan Chaffee), Kirstie Alley (le docteur Susan Verner), Linda Kozlowski (Jill McGowan), Michael Pare (Frank McGowan), Meredith Salenger (Melanie Roberts).

En fait, parce qu’il est avant tout un cinéaste malin et inspiré, Carpenter réalise ici un film qui, certes, s’amuse à radiographier les peurs contemporaines, mais, surtout, un thriller psychanalytique extrêmement troublant. L’étrangeté de la maternité (rappelons, au passage, que la version de 1960 essuya les foudres de l’Église sous prétexte qu’il y était fait allusion à la conception du Christ), l’identité, le double, le clonage, la schizophrénie… Autant d’éléments inscrits en filigrane dans la fiction et qui touchent en nous des zones floues et turbulentes de l’inquiétude existentielle. Au final, Le Village des damnés se révèle tout aussi hypnotique et angoissant que ses personnages lisses et sans âme.
Olivier de Bruyn, L’Événement du jeudi, 1er août 1995.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut et un court métrage :
Les Amours de la pieuvre de Jean Painlevé et Geneviève Hamon (France, 1965, couleur, 14 min.).
Ce documentaire retrace les déplacements, la respiration, la nutrition, l’accouplement et la ponte de la pieuvre qui se niche dans le creux des rochers.

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