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Histoire des collections : la Cinémathèque de Toulouse (1/2) séance de projection animée par Franck Loiret, directeur de la cinémathèque
jeudi 6 février 2025 Petite salle de l’Institut, 19 h

Séance de projection animée par Franck Loiret, directeur de la cinémathèque de Toulouse

L’Institut invite cette institution consœur à présenter son histoire et ses collections à travers une séance de projections de films.

Fondée en 1964 par Raymond Borde, la Cinémathèque de Toulouse conserve dans son centre de conservation et de recherche, situé dans la banlieue proche de Toulouse, plus de 57 000 copies argentiques, 100 000 affiches (première collection d’affiches de cinéma en France) et 500 000 photos de cinéma. Ses collections sont le fruit d’acquisitions qui ont démarré dans les années 1950 auprès des offices du cinéma éducateur aux organismes de cinéma itinérant et se sont progressivement enrichies grâce aux dépôts et aux dons de distributeurs, producteurs, réalisateurs, collectionneurs et cinéastes amateurs.

Les films programmés :

Conservés dans les voûtes de la Cinémathèque, ces films brefs projetés représentent la large palette des collections de cette archive généraliste et d’importance internationale.

    Ariège, Cerdagne, Corbières, Minervois (Réalisateur inconnu, France, années 1910 /1920, 9 min.)
    Une carte postale de la région, une voiture parcourt les routes désertes qui mènent, de village en village, à une ferme où toute une famille, parents et enfants, est au travail.

    Fête à Severac le Château d’André Joyes (Film de famille, France, 1950, 2 min.)
    André et Marcelle Joyes étaient propriétaires et exploitants d’une salle de cinéma à Sévérac-le-Château. Cinéaste amateur, André Joyes filmait en 16 mm les fêtes du village, puis projetait ses films avant les séances de cinéma, offrant aux habitants de Sévérac une occasion unique de se voir sur grand écran.

    Bande-annonce de Psychose de Alfred Hitchcock (Etats-Unis, 1960, 6 min, vostf)
    Une visite spéciale du set de Psychose par Alfred Hitchcock qui prend un malin plaisir à nous accompagner sur le lieu de l’un des crimes les plus célèbres du cinéma. Une occasion de plus, pour le maître absolu du suspense, de jouer avec le voyeurisme du spectateur.

    J’ai huit ans de Yann Le Masson et Olga Poliakoff (France/Tunisie, 1961, 9 min.)
    À partir de leurs dessins, des enfants algériens parlent de leur expérience de la guerre. Projeté clandestinement, saisi dix-sept fois et censuré pendant douze ans, un film majeur sur la guerre d’Algérie.

    Une fille d’Henri Herré (France, 1985, 17 min.)
    Montré dans de nombreux festivals, ce court métrage révèle petit à petit, sous forme de sous-titres, la voix intérieure d’une jeune femme évoluant dans un quotidien familial ordinaire. La Cinémathèque conserve l’œuvre cinématographique d’Henri Herré, cinéaste au parcours hors des sentiers battus et a restauré ses trois premières réalisations.

    Blue Jeans de Jacques Rozier (France, 1958, 27 min.)
    Deux mistons draguent les filles sur leur vespa. Un vent de fraîcheur et de liberté au bord de la plage, une ode à la jeunesse. Un film court qui pourrait résumer à lui seul l’esprit de la Nouvelle Vague. La restauration de Blue Jeans a été réalisée en 2018 par la Cinémathèque française grâce au soutien de l’Institut audiovisuel de Monaco, de la Cinémathèque de Toulouse, de la Cinémathèque Gnidzaz-Martigues et de la Cinémathèque suisse.