Durant son enfance, Jean-Charles Gardetto a beaucoup été filmé par son père : avec ses amis ou jouant sur les terrasses de leur maison à La Turbie, mais aussi lors de départs en camps de vacances, dans les bus chargeant ses camarades à l’ancienne gare de Monte-Carlo. Toutes ces vues racontent bien davantage qu’une vie de famille : elles témoignent de la vie des enfants du pays durant les années 1960 et 1970. Inspecteur des jeux à la Société des bains de mer, ancien champion d’aviron, son père, Émile Gardetto, s’intéressait tout autant aux événements de son pays. Il consignait sur pellicule, consciencieusement, les grands travaux du prince Rainier III, couvrait avec un œil documentaire les compétitions du Grand Prix, mais aussi celles des modèles réduits, karts comme voitures téléguidées. Il était un passionné de cinéma : son fils se rappelle les heures qu’il passait à coller ses pellicules.
À son tour, Jean-Charles Gardetto filme les voyages scolaires et participe activement au Caméra-Club du lycée Albert Ier conduit par Michèle Rebagly. Gardetto père et fils excellent en technique cinéma : sens du cadrage et de la durée, de la stabilité. Leur parfaite maîtrise de l’exposition permet au kodachrome de faire éclater toutes ses couleurs.
Le Kart-Club de Monaco voit le jour en janvier 1961. C’est sur une partie du tracé de la célèbre « course dans la cité », sur le boulevard et le quai Albert Ier, que se déroule le 29 octobre 1967, le championnat du monde de la discipline.
Cent ans après son édification, la Principauté voit disparaître de son paysage, le célèbre promontoire du Tir aux pigeons, l’une des attractions phare du Monte-Carlo de la Belle époque.
Un voyage aux États-Unis est organisé par le foyer social éducatif du lycée Albert Ier à Monaco. Les jeunes lycéens visitent le Grand Canyon de Monument Valley, le parc national de Mesa Verde, le Cliff Palace, le parc national de Bryce Canyon.