Cette bobine de film est l’œuvre d’un amateur qui a visiblement le goût de la mise en scène et un sens très sûr du cadrage. Ces images respirent un certain parfum d’insouciance propre à la fin des années 1940 : baignades en mer, plongeons depuis la digue du port, facéties devant la caméra, manœuvres de voiliers dans la baie de Monaco. En observant bien l’arrière-plan, on s’apercevra que les cicatrices de la guerre sont encore bien visibles. Le film s’attarde d’ailleurs dans ces dernières secondes sur les ruines de la Poste de Monte-Carlo dont les travaux de reconstruction commencent à peine.