En short ou en col blanc, à pied ou à vélo, un petit garçon arpente le quai Albert Ier comme un terrain de jeux connu, un lieu où tout s’invente à chaque seconde. Le coup de pédale n’est pas encore très assuré, mais la famille veille au grain et prend soin de remettre l’imprudent dans le droit chemin. Plus grand, il étrenne une voiture miniature à remontoir sur la piste ensoleillée où se dresse d’ordinaire les stands du grand prix, toujours devant la caméra complice de son oncle, Gilbert Vivaldi, qui semble partager la même espièglerie. Astucieux, le cinéaste utilise les couvertures de Cinéma privé, la revue mensuelle du cinéma amateur, comme intertitre de son montage.