Cette bobine témoigne d’un des deux épisodes de grande neige que la Principauté a connus en 1955 puis en 1956. Notre cinéaste amateur, installé sur les digues du port Hercule, a réussi à capter, par de lents panoramiques, la transformation du paysage enneigé, les toits des immeubles comme les pentes des montagnes en arrière-plan. L’amusement créé par cette situation est aussi mis en scène par les déambulations du petit garçon, autant que par des plans rapprochés sur les éléments du quotidien, comme détournés de leur usage premier. Cette séquence très bien rythmée se termine avec l’apparition de la locomotive à vapeur dont la fumée vient se mêler au spectacle.