Retrouvé dans les archives du Cinéam, ce petit film retrace, en une poignée de secondes, la construction du Stade Nautique Rainier III, en 1961. Il a le rythme d’un jour unique : commencé tôt le matin, il paraît s’achever le jour même. Ce mouvement posé et ralenti qui est le propre des chantiers, le cinéaste en a l’intuition dans chacune de ses images qu’il compose comme le tableau abstrait et coloré d’un décor naissant, celui d’un port en profonde mutation qui connaîtra quelques décennies plus tard de véritables « travaux d’Hercule. »
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