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LES MISSIONS

« Pour pouvoir montrer une œuvre ancienne, il faut d’abord qu’elle existe, c’est-à-dire qu’il faut l’avoir conservée.
Pour pouvoir la conserver, il faut d’abord l’avoir collectée. »

Henri Langlois. Fondateur de la Cinémathèque française

Créée par arrêté ministériel n° 97-347 du 14 juillet 1997, l’Association des Archives audiovisuelles de la principauté de Monaco est devenue en 2018, à la faveur de son emménagement dans de nouveaux espaces, l’Association de gestion de l’Institut audiovisuel de Monaco.

Cette création répond au besoin pour Monaco de constituer et de valoriser sa propre mémoire cinématographique et audiovisuelle.
L’Institut audiovisuel de Monaco a pour mission :

  • de recenser, de rassembler, de restaurer, de protéger, de conserver, de diffuser, de mettre en valeur :
  • tous les sons et toutes les images, fixes ou animées, professionnels ou à caractère amateur, ayant trait de près ou de loin à la principauté de Monaco ;
  • tous les documents liés à cette mémoire ;
  • tous les films ou documents audiovisuels dont l’Institut se trouverait dépositaires ;
  • de favoriser la production audiovisuelle au travers de projets fondés sur l’utilisation des archives.

Par ces missions, l’Association est de nature à contribuer au prestige et au rayonnement culturel de la Principauté.

1er mouvement : « Collecter et Conserver ».

Il importe de collecter et de sauvegarder les images du patrimoine, de ne rien négliger de sa richesse, de la variété des écritures et de ses formes d’expression. Éric von Stroheim, Max Linder, Sacha Guitry, Michael Powell, Alfred Hitchcock, Henry Hathaway, Jacques Demy, Claire Devers, Pierre Salvadori ont choisi Monaco comme sujet, thème ou décor de leurs films. À côté des œuvres de fiction, des bandes d’actualités et des archives sonores, l’Institut puise sa richesse dans ce réservoir d’images inédites que sont les films amateurs. Ce patrimoine rassemblé, sauvé d’une lente et irrémédiable destruction, est l’expression la plus simple de notre identité : il porte en lui l’empreinte de ce qui a disparu et de ce qui est en train de naître, de « ce qui est » et de « ce que nous sommes ».

2e mouvement : « Montrer et Valoriser ».

Pour indispensables qu’ils soient, tous les efforts humains, les moyens financiers, les énergies mobilisées pour assurer la collecte et la sauvegarde matérielle des films et des documents audiovisuels ne sauraient suffire. Sans conservation, il n’y a pas de mémoire, sans diffusion non plus. Il faut donc montrer les œuvres, les « donner à voir », en révéler l’éclat et les particularités, mélanger les thèmes, les styles et les époques, mettre aussi « Monaco en films ». L’Institut audiovisuel de Monaco est le gardien de cette mémoire filmée ainsi qu’un lieu de consultation, de diffusion culturelle, où chacun trouvera matière à se ressourcer et à voyager.