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Lettre d’une inconnue Max Ophuls (1948)
mardi 9 janvier 2024 Théâtre des Variétés, 20 heures

Vienne, années 1900. À la veille d’un duel, Stefan Brand, un célèbre et séduisant pianiste sur le déclin, reçoit une lettre d’une certaine Lisa Berndle. Il découvre qu’elle lui a voué toute sa vie un amour absolu. Lisa revient sur leurs différentes rencontres, depuis le jour où il emménagea à côté de chez elle. Elle tombe alors amoureuse de lui, liant tragiquement sa vie à la sienne.

Letter from an Unknown Woman – États-Unis, 1948, noir et blanc, 86 min., vostf.
Réalisation : Max Ophuls. Scénario : Howard Koch, Max Ophuls d’après la nouvelle Briefe einer Unbekannten de Stefan Zweig. Image : Franz Planer. Son : Leslie I. Carey, Glenn E. Anderson. Musique originale : Daniele Amfitheatrof. Direction artistique : Bernard Herzbrun, Alexander Golitzen. Décors : Russell A. Gausman, Ruby R. Levitt. Costumes : Travis Banton. Montage : Ted J. Kent. Production : Rampart Productions. Avec : Joan Fontaine (Lisa Berndle), Louis Jourdan (Srefan Brand), Mady Christians (Madame Berndle), Marcel Journet (le baron Johann Stauffer), Art Smith (John), Carol Yorke (Marie), Howard Freeman (Monsieur Kastner), John Good (le lieutenant Leopold von Kaltnegger), Otto Waldis (le concierge), Leo B. Pessin (Stefan), Sonja Bryden (Madame Spitzer).

Deuxième film américain d’Ophuls. Cette œuvre dont chaque plan est « signé » prouverait, s’il en était besoin, les étonnantes facultés d’adaptation d’Ophuls et l’incroyable aptitude du système hollywoodien à accueillir, d’où qu’il vienne, le talent le plus personnel et à lui donner les moyens de s’épanouir. Ophuls n’a jamais été plus lui-même que dans cette Vienne admirablement reconstituée en studio. Il y dessine un portrait de femme amoureuse – amoureuse sans espoir – dont la délicatesse et la mélancolie glissent lentement et inexorablement vers le sublime.
Jacques Lourcelles, Dictionnaire des films. Des origines à 1950, Bouquins éditions, 2022, p. 668.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut et un court métrage :
Rupture de Pierre Étaix (France, 1961, noir et blanc, 11 min.)
Un homme reçoit une lettre de rupture de sa bien-aimée qui lui renvoie sa photo déchirée. L’amoureux blessé décide de répondre à cette missive.