Composée de films très divers, mêlant fiction, essai et documentaire, la production filmique du Cinéam illustre le rêve de quelques amateurs qui partagent la même envie de faire du cinéma « en format réduit ». Nul besoin d’être cinéphile pour y parvenir : il suffit d’avoir l’imagination fertile, un peu de culot et surtout de la persévérance. Découvrir ou revoir ces films, c’est mesurer la passion et l’élan collectif qui les animent, ressentir peut-être aussi l’ambiance de leur tournage, la bonne humeur de leur fabrication.
Jubilé de SAS le Prince Louis II I 1947, 16 mm, muet, extrait de 5 min.
Images : Roger Canis, René Cellario, Michel Ravarino, Pierre Sosso. Montage : Guy Brousse.
Œuvre des futurs fondateurs de la section cinéma du Studio de Monaco, ce film documentaire a été réalisé à l’occasion des festivités des vingt-cinq ans de règne du prince Louis. L’extrait présenté se concentre sur la réception des Monégasques dans la cour d’honneur du Palais, le 26 juin 1947.
Goutte d’eau I 1953, 16 mm, couleur, sonore, 12 min.
Réalisation : Jean-Claude Torrel avec la participation des membres du Cinéam et d’André Soriano. Adaptation musicale : Roger Bricoux. Enregistrement sonore : M. Laurencin. Commentaire : Francis Blanche.
Déposée par un nuage sur la cime d’une montagne, une goutte d’eau raconte à la première personne son parcours bucolique jusqu’à la mer, sa participation active au cycle de la nature, sa fierté « d’être utile aux hommes ».
Cinéam actualités I 1954, 16 mm, muet, 3 min.
Réalisation : Jean-Claude Torrel.
L’épisode choisi de ce montage d’actualités présente le concours international de modèles réduits d’hydravions, organisé dans le port d’Hercule par le Monaco Air-Club, le 30 mai 1954.
1er festival international de théâtre amateur I 1957, 16 mm, muet, extrait de 5 min.
Réalisation : Cinéam. Montage : Guy Brousse.
Pour garder le souvenir du 1er Mondial du théâtre amateur, le Studio de Monaco s’adresse tout naturellement aux opérateurs du Cinéam, qui placent cette précaution en ouverture de leur montage : « Ce film a été réalisé par des amateurs. Le public voudra bien en excuser certaines imperfections techniques ».
Buenas Noches I 1959, 16 mm, couleur, sonore, 4 min.
Film d’animation. Image : Roger Durand. Animation : Jean Musso. Décors, marionnettes et éclairage : Georges Reinhard.
L’imagination fertile d’un écolier nous conduit dans un Mexique de carton-pâte où Roméo et Juliette affrontent des kidnappeurs.
Flânerie matinale I 1961, 16 mm, couleur, 9 min.
Réalisation : Roger Durand et Jean Musso.
Guidé par son humeur espiègle et mélancolique, un jeune garçon, sorti d’un film à la Jacques Tati, flâne dans les ruelles du Vieux-Nice, et ses étalages de marché, jusqu’au quartier du port et ses antiquaires.
Le Marbre qui respire I 1971, 16 mm, couleur, sonore, 9 min.
Réalisation : Roger Durand et Georges Giaufret. Sur une idée de Guy Brousse. Voix : Michel Billebaud-Daner et Henri Renand. Sonorisation : Roger Canis. Avec : Ramon Badia, Michel Billebaud-Daner, Henri Renand et Robert Serra. Tourné en partie dans l’atelier du marbrier Ange Zagoni.
Sorte de docu-fiction, ce film relève avec succès le défi de raconter la vie du sculpteur monégasque François-Joseph Bosio tout en illustrant ses réalisations majeures, dont la plupart se situent à Paris.
Pourquoi courent-ils ? I 1972, Super8, couleur, sonore, 8 min.
Réalisation : Jean-Claude Léa et Éric Marangoni. Avec la participation de José Badia, Roger Durand, Georges Giaufret. Commentaire : Jean-Pierre Trucchi.
Les prouesses techniques du montage et la richesse des images tournées, servent parfaitement le propos du film qui interroge l’engagement des pilotes, au risque de leur vie.
Montage d’archives de chantiers des années 1980
La création du parking de la Costa, 1981-1982.
Découvrir la bande annonce. Possibilité de visiter l’exposition dédiée au Cinéam, avant ou après les projections.
