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La Rose pourpre du Caire Woody Allen (1985)
vendredi 22 septembre 2023 Grimaldi Forum, 19 heures

La crise aux États-Unis au début des années 1930. Cecilia s’y débat entre son mari ivrogne et violent et des boulots de serveuse. Sa seule évasion, c’est le cinéma du quartier. Cette semaine, une nouvelle romance : La Rose pourpre du Caire. Cecilia s’y précipite et, venant de se faire renvoyer de son travail, reste pendant plusieurs séances. Soudain, Tom Baxter, l’explorateur héros du film, interrompt sa scène, apostrophe Cecilia pour finalement s’échapper de l’écran, descendre dans la salle et entraîner la jeune femme. Une magnifique histoire d’amour commence. Mais dans la salle rien ne va plus.

The Purple Rose of Cairo – États-Unis, 1985, couleur, 81 min., vostf.
Réalisation et scénario : Woody Allen. Image : Gordon Willis. Son : Frank Graziadei. Musique originale : Dick Hyman. Décors : Stuart Wurtzel, Carol Joffe. Direction artistique : Edward Pisoni. Costumes : Jeffrey Kurland. Montage : Susan E. Morse. Production : Orion Pictures Corporation. Avec : Mia Farrow (Cecilia), Jeff Daniels (Tom Baxter/Gil Shepherd), Danny Aiello (Monk), Dianne Wiest (Emma), Milo O’Shea (le père Donnelly), Van Johnson (Larry), Deborah Rush (Rita), Zoe Caldwell (la comtesse), Irving Metzman (le directeur du théâtre), John Wood (Jason).

Davantage que l’originalité d’un thème auquel d’autres se sont déjà essayés, c’est ici la manière, le traitement, qui force l’admiration. La maîtrise, la sérénité auxquelles est désormais parvenu Woody Allen lui permettent d’imposer sa logique à une histoire qui par tout autre que lui aurait dû être contée avec le souci constant de fournir au spectateur la possibilité de se raccrocher à un semblant de réalisme. Rien de tel ici et on se soucie bien peu de remarquer que les personnages quittent l’écran ou au contraire en demeurent prisonniers sans qu’une quelconque règle du jeu ait au préalable été établie.
Pascal Mérigeau, La Revue du cinéma n° 407, juillet 1985, p. 42.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut et un court métrage :
Les Kiriki, acrobates japonais de Segundo de Chomón (France, 1907, colorié, 3 min.).
Onze virtuoses de l’équilibre de différents âges se livrent à de spectaculaires portés qui défient les lois de la pesanteur.