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Boulevard du crépuscule Billy Wilder (1949)
mardi 24 septembre 2024 Grimaldi Forum, 19 h

Hollywood, 1949. Joe Gillis, scénariste désargenté, accepte l’hospitalité d’une ancienne gloire du cinéma muet, Norman Desmond, qui vit recluse dans sa demeure de Sunset Boulevard. Norma lui confie une adaptation de Salomé avec laquelle elle espère faire son retour sur les écrans. Joe entre à contrecœur dans ce rêve insensé et passe insensiblement du statut d’employé à celui de gigolo.

Sunset Boulevard – États-Unis, 1949, noir et blanc, 110 min., vostf.
Réalisation : Billy Wilder. Scénario : Billy Wilder, Charles Brackett, D.M. Marshman Jr. Image : John F. Seitz. Son : Harry Lindgren, John Cope. Musique originale : Franz Waxman. Chansons originales : Jay Livingston, Ray Evans. Direction artistique : Hans Dreier, John Meehan. Décors : Sam Comer, Ray Moyer. Costumes : Edith Head. Montage : Arthur P. Schmidt, Doane Harrison.  Effets spéciaux : Gordon Jennings, Farciot Edouart. Production : Paramount Pictures. Avec : Gloria Swanson (Norma Desmond), William Holden (Joe Gillis), Erich von Stroheim (Max von Mayerling), Nancy Olson (Betty Schaefer), Fred Clark (Sheldrake), Lloyd Gough (Morino), Jack Webb (Artie Green), Franklyn Farnum (l’entrepreneur), Larry Blake (le premier financier), Charles Dayton (le deuxième financier), Cecil B. DeMille (dans son propre rôle), Buster Keaton (dans son propre rôle).

Sunset Boulevard est l’histoire d’une séduction et d’une chute, le conflit explicite de deux générations, le choc symbolique de deux époques : celle déjà lointaine du cinéma muet ; celle naissante des années 1950, qui verra des changements décisifs dans la structure de la production américaine. Billy Wilder n’est guère tendre pour le nouvel Hollywood, dont il égratigne le mercantilisme et l’âpreté ; il n’idéalise pas pour autant celui des années 1920, mais il y trouve une grandeur déliquescente, une extravagance, un faste funèbre qui satisfont à la fois ses penchants expressionnistes (très affirmés à l’époque), son goût de la tragédie et son humour caustique.
Olivier Eyquem, L’Avant-scène cinéma n° 648, décembre 2017, p. 68.

Première partie

Un instantané « Monaco en films » issu des collections de l’Institut et un court métrage :
L’Effet de mes rides de Claude Delafosse (France, 2022, couleur, 12 min.)
Claude, artiste-bidouilleur-touche-à-tout féru de cinéma d’animation, s’est mis en tête de faire enfin son film avant ses soixante-dix ans. Il embarque dans l’aventure Gaston, son petit-fils de sept ans.