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Bird Clint Eastwood (1988)
vendredi 17 novembre 2023 Salle Garnier, 20 h 30

Label « Jazz et cinéma »
en partenariat avec la Société des bains de mer,
dans le cadre du festival « Monte-Carlo Jazz Festival »

Après la mort de sa petite fille, Charlie « Bird » Parker, célèbre saxophoniste noir de jazz, tente de se suicider. Son épouse blanche, Chan, le fait entrer dans un service d’urgences psychiatriques mais refuse de demander son internement : un créateur a droit à une vie « hors-normes ». À partir de cette situation, divers flashes-back enchevêtrés évoquent la vie de Parker, qui éleva le saxophone à son plus haut niveau d’expression et influença toute sa génération, mais dont la vie privée fut un enfer quotidien.

États-Unis, 1988, couleur, 161 min., vostf.
Réalisation : Clint Eastwood. Scénario : Joel Oliansky. Image : Jack N. Green. Musique originale : Lennie Niehaus. Direction artistique : Edward C. Carfagno. Décors : Thomas L. Roysden. Costumes : Glenn T. Wright, Deborah Hopper. Montage : Joel Cox. Production : Warner Bros., Malpaso Production. Avec : Forest Whitaker (Charlie “Bird” Parker), Diane Venora (Chan Parker), Michael Zelniker (Red Rodney), Samuel E. Wright (Dizzy Gillespie), Keith David (Buster Franklin), Michael McGuire (Brewster), James Handy (Esteves), Damon Whitaker (“Bird” jeune), Morgan Nagler (Kim), Arlen Dean Snyder (le docteur Heath), Sam Robards (Moscowitz).

Bird est un film admirable à tout point de vue. Tout d’abord par sa grande liberté narrative. On dirait que le temps n’existe pas dans le récit. Il va et il vient comme un thème musical. Il descend vers le bas, vers les origines, pour remonter brusquement et sans prévenir à la surface de l’angoisse et de la violence. C’est un récit « free » de toute contrainte narrative ou mélodique. Eastwood ne s’attarde pas non plus sur la reconstitution historique. Son film n’est pas un étalage de décors construits en studio. L’image reste sobre, taillée dans le granit d’un noir et blanc en couleurs, où des sources lumineuses se trouvant hors-champ dessinent des reflets sur les corps et les visages des acteurs. La caméra ne capte que cela ; ni plus, ni moins.
Iannis Katsahnias, Cahiers du cinéma n° 409, juin 1988, p. 54-55.

Tarification spéciale

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