Julien Tavernier et sa maîtresse Florence Carala décident de tuer le mari gênant Simon, homme d’affaires puissant dont Julien est le bras droit. Julien maquille habilement son crime en suicide mais au moment où il gagne sa voiture, il se rend compte qu’il a oublié la corde qui lui a permis de passer d’un étage à l’autre par la façade. Il se précipite dans l’immeuble et se retrouve bloqué dans l’ascenseur par le gardien qui, croyant les bureaux vides, a coupé le courant.
France, 1957, noir et blanc, 90 min.
Réalisation : Louis Malle. Scénario : Louis Malle, Roger Nimier d’après le roman Ascenseur pour l’échafaud de Noël Calef. Dialogues : Roger Nimier. Image : Henri Decaë, Jean Rabier. Son : Raymond Gauguier. Musique originale : Miles Davis. Décors : Rino Mondellini, Jean Mandaroux. Montage : Léonide Azar, Kenout Peltier. Effets spéciaux : Pierre Lax. Production : Nouvelles Éditions de Films. Avec : Maurice Ronet (Julien Tavernier), Jeanne Moreau (Florence Carala), Georges Poujouly (Louis), Yori Bertin (Véronique), Jean Wall (Simon Carala), Ivan Petrovitch (Monsieur Bencker), Lino Ventura (le commissaire Cherrier), Jean-Claude Brialy (un joueur d’échecs).
Ascenseur pour l’échafaud reçut le prix Louis-Delluc en 1957 pour ses qualités artistiques. Louis Malle y crée une atmosphère contemporaine par le réalisme des décors, les éclairages aux néons, les appareils à sous, et tout un itinéraire « géographique ». Les dialogues de Roger Nimier, la musique de Miles Davis ajoutent à cette modernité. Et la direction d’acteurs est remarquable. Avec cet exercice de style, Louis Malle transforma un genre qui flirtait, alors, avec la série noire conventionnelle.
Jacques Siclier, Télérama n° 2225, 2 septembre 1992, p. 123.
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