François Guidi, le père du déposant, est né à Monaco en 1894 et décédé en 1959. Il était clerc de notaire, puis secrétaire administratif de la Colonie française et de la Maison de France. À la fin des années 1920, François Guidi filme les choses de la vie, son proche entourage, au hasard de ses envies, sans autre but que de fixer sur la pellicule les moments qui le touchent, qu’il partage avec sa famille et ses amis. François Guidi filme avec la toute nouvelle caméra Pathé-Baby 9,5 mm qu’il a achetée dans le magasin Riviera Photo de son ami Joseph Tournay. « Toute la série des films de mon père a été développée rue Grimaldi par son ami Monsieur Tournay, dit Jef. » se rappellera son fils Roger.
Scouts et jeannettes, enfants et encadrants, accomplissent les tâches quotidiennes et se prêtent volontiers à l’exercice physique, comme cinématographique.
Des badauds s’attroupent sur les quais du port d’Hercule, le cinéaste amateur de cette bobine aussi, il patiente en filmant les vagues qui battent les contreforts de la jetée sud.
Cet après-midi ensoleillé fournit à François Guidi l’occasion d’aller expérimenter sa nouvelle caméra Pathé-baby.
« Mariage de ma tante Julie et de Jean Scorsolio. On y voit mon oncle Louis Guidi, Madame Daziano…
Avec sa caméra Pathé-Baby, François Guidi garde le souvenir d’un joyeux repas dans un jardin à Laghet, petite commune aux abords de Monaco. Des invités en goguette lèvent leurs verres, dansent, chahutent autour d’une caméra complice. Les plans cocasses témoignent du plaisir des convives à jouer pour la caméra.
