Les fonds actuellement numérisés proposent à la consultation plus de 40 000 fichiers, extraits de supports différents :
Des milliers d’autres documents provenant de divers fonds ont été inventoriés et sont également accessibles à la recherche.
Un des fonds les plus prestigieux conservés et sauvegardés par l’Institut provient des Archives du palais de Monaco. Il s’agit des enregistrements réalisés par le prince Albert Ier de Monaco avec son phonographe Edison Classe M, une précieuse collection de plusieurs centaines de cylindres de cire à gravure directe, c’est-à-dire non issue d’une duplication. Ce sont donc des pièces uniques. Grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, ces cylindres ont pu être numérisés en 2014 et font l’objet d’un plan de restauration conduit par l’Institut.
Depuis 2001, l’Institut assure la sauvegarde du fonds Radio Monte-Carlo. Cette magnétothèque représente l’archivage sur cassettes hifis des bandes masters diffusées par la station de radio monégasque (reportages, journaux, émissions en direct, etc.) des années 1960 à la fin des années 1990. Cela représente un volume d’environ 10 000 cassettes qui sont en cours de traitement par le service des archives sonores qui a été créé à l’occasion de cette acquisition. La collecte d’appareils de lecture anciens (platine, magnétophones, etc.) permet à l’Institut, qui en préserve le fonctionnement, d’assurer la numérisation de ces documents radiophoniques précieux.
L’Institut est en charge de la sauvegarde des enregistrements de l’OPMC. Ce sont environ 900 captations de concerts enregistrées sur bandes magnétiques entre 1961 et 1998 qui sont conservées et consultables à l’Institut.
Élément important de la production cinématographique, la bande-son (magnétique ou optique) est étroitement liée à l’image, synchronisée à elle. Cette piste peut être apposée sur le même support argentique que le film ou bien faire l’objet d’un support pellicule indépendant. Dans les deux cas l’Institut numérise, sauvegarde et conserve ces éléments.